Ecrivains à Dijon

Le lundi 6 juin 2005.
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Buffon habite entre 1717 et 1742 le bel hôtel du 24 rue Buffon.
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Bossuet naît 12 place Bossuet.
Il vit chez son oncle au 7 rue de l’Ecole de droit entre 1638 et 1642.
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La bibliothèque municipale, rue de l’Ecole de droit.
C’était au XVIIe siècle le fameux collège jésuite des Godrans, qui accueillit entre autres Bossuet, Buffon et Piron. La magnifique salle de la bibliothèque est ouverte au public.
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Une grande plaque 16 rue d’Assas, face à la rue de la Verrerie, signale l’hôtel encore existant dans lequel siégeait l’Académie des sciences, arts et belles-lettres entre 1741 et 1773, et qui couronna en 1750 le mémoire de Rousseau sur Le Progrès des sciences et des arts.
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Henry Miller est répétiteur au lycée Carnot pendant l’hiver 1932-1933.
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En septembre 1944, le colonel Berger -alias André Malraux- retrouve le général de Lattre de Tassigny dans son quartier général, le nouvel Hôtel de la Cloche, immense navire de pierre construit au début des années 1880 et situé avenue de la 1ère Armée française, sur la place Darcy.
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9 rue de la Liberté, emplacement de l’ancien Hôtel de la Cloche…
où ont séjourné Tolstoï et Tourguéniev en 1857, Napoléon III…

Mais le plus illustre des récents enfants de la ville -et celui qui l’a le plus décrite dans ses romans- est Henri Vincenot, né en 1912 au 10 rue des Perrières, où il passe son enfance, et mort 74 rue Jean-Jacques Rousseau, chez sa fille Claudine, au 1er étage.
Entre les deux, il fréquente l’école Darcy puis le collège Saint-Joseph (qui sert de cadre à Je fus un saint) et vit entre 1939 et 1945 au 4 avenue des Marronniers, dans la villa Les Buissonnets.

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A droite, la maison du 10 rue des Perrières.
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Le 74 rue Jean-Jacques Rousseau.
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Vue depuis le Rempart de Miséricorde.

Courant comme des fous, nous montions sur le Rempart de la Miséricorde pour voir, à travers la palissade de traverses, défiler le convoi. Alors, seulement lorsque nous avions vu s’effacer au loin la lanterne, nous regagnions le quartier des Perrières, avec ces vingt minutes de retard qui mettaient tous les jours nos mères en émoi.
Rempart de Miséricorde.
Henri Vincenot.

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Tout près de la gare, le pont de l’Arquebuse, sur lequel passe la voie ferrée.

Ce jour-là, je rentrais donc à la maison en faisant, avec mes camarades, un petit crochet pour gagner le pont de l’Arquebuse, l’énorme pont métallique du chemin de fer où, d’en bas, nous regardions tous les jours, à travers les entretoises du tablier, les dessous mystérieux de la locomotive, cette "coupe-vent", une 130 C, qui, un peu avant 16 heures, venait se mettre en tête du 1009, le train d’Is-sur-Tille, qui quittait alors Dijon, nous le savions bien, à 16h08.
Rempart de Miséricorde.
Henri Vincenot.

Signalons encore que :
- Lacordaire vit 36 rue Vannerie entre 1809 et 1815,
- Lorsqu’il est embauché comme rédacteur en chef de L’Aube, Baudelaire s’installe à l’hôtel de Bourgogne, situé alors quelque part place Darcy. Mais sa vie commune avec la mulâtresse Jeanne Duval ne plaît pas beaucoup aux propriétaires du journal, qui le remercient après quelque temps,
- au 16 rue Michelet vit avant 1914 Raymond Samuel, plus connu sous son nom de résistant : Aubrac,
- Stefan Zweig passe par Dijon en 1931.

Petite bibliographie
Le Tout Dijon. J.-F. Bazin, éditions Cléa, 2003
Dijon. Son passé évoqué par ses rues. E. Fyot. Editions de la Tour Gile.
Rempart de la Miséricorde. Henri Vincenot. Livre de poche n°15178.



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