Paul Verlaine y avait pris ses habitudes quand il était expéditionnaire à la Mairie du 9e toute proche, avant 1870. C’était alors le Café "Le Cadran".
En 1871, Paul, qui travaillait à la compgnie d’assurances "La Loyds" rue Lafitte, donnait rendez-vous à ses amis Rimbaud et Forain dans cet établissement.
Nostalgique, quelques années plus tard, Forain écrit à l’auteur de La Bonne Chanson :
Mon cher Verlaine,
c’est sans doute samedi dans la soirée que je viendrai te serrer la main et causer avec toi. J’ai pour l’instant tant de choses en train […] Où est le temps où nous t’attendions Rimbaud et moi dans le petit café de la rue Drouot.
C’est Jean-Jacques Lefrère dans sa magistrale biographie de Rimbaud parue en 2001 chez Fayard qui a localisé l’endroit.
Vous pouvez également consulter la correspondance Verlaine établie par Michael Pakenham parue en juin de cette année également chez Fayard.
c’est lassant, en s’élançant, en s’enlassant, la ronde des requêtes quête votre curiosité. Rimbaud ! Rimbaud ! bien sur…et ces pauvres Rémois ignorés, artistes, chercheurs, dans leurs coins qui cherchent touhours le terrier de la rue de Birague, le n° 14. Oui, c’est à deux pas de la pLace . Les Vosges, les premiers à avoir payé l’impöt.
Du café du centre au café de Madrid nos Rémois filent, se défilent : Jean-Louis Forain, de la rue des Moulins, entre Cathédrale, Saint Rémy et canal. Lui qui reniera Rimbaud, noblesse oblige, et Achille Laviarde, de la rue du Barbâtre, entre la butte St Nicaise ( le champagne dans les souterrains ) et la bibliothèque Carnégie), buveur, noceur, chatelain des grenouilles vertes, 2e roi de Patagonie ).
Madame Florence Valdès-Forain, l’heureuse accouchée, avec maman, né Chagnaud, à la brasserie chez Leleu, décoration Arts déco, oui, à reims. Et David Liot, conservateur du muséé des beaux-Arts et sa réserve réservée sur les oeuvres de Forain.
Qui en dira + ? Alain Pouillart